Une fois pour toutes, de Juan Larrea

Una fois pour toutes

Elis ton plus beau jour et ton coeur préféré
c’est l’heure de s’asseoir au milieu d’une vie
il ne te reste que ce peu d’eau que bleuirent en te heurtant ceux
qui t’aimaient
tant tes cheveux sont faibles que ta tête peut à peine souvenir la
nuit

Quand le bonheur s’écoeure autant q’au soir la goutte qui le
comble
et le climat est au ciel pensif ce q’un Vieux chapeau est à la main quand tes paupières luttent contre un vent de vallées tellement
sombres
que tes penchants sont à tes bras ce que la vitesse au trains
la lumière n’étant pas une lointaine absence d’iniciatives
et la pénombre n’offrant plus les apparences des bêtes de sommes
dépense à pleines mains ce qu’il y a d’âme encore entre tes rives
profite de tes cheveux pour traverser l’automne





Algunas Veces Con Lágrimas

Elige tu más hermosa claridad y tu corazón preferido
Es hora de sentarse en medio de la vida
Ya no te queda sino el sentido de este poco de agua que azularon al temblar
por ti los que te amaban
Tus cabellos son tan débiles que tu cabeza puede apenas sostener la noche

Cuando la felicidad se hastía y llora tanto como al atardecer la gota que
le colma
cuando el clima es al cielo pensativo lo que un sombrero viejo es a la mano
cuando tus párpados luchan contra el viento de valles
tan sombríos
que tus inclinaciones son a tus brazos lo que la rapidez es a los trenes

No siendo ya la luz una lejana ausencia de iniciativas
ni ofreciendo la penumbra las sólidas apariencias de las bestias de carga
dispensa a manos llenas cuanto hay de alma todavía entre tus dos orillas
aprovéchate de tus cabellos para atravesar el otoño